Trop intelligent pour être heureux ? L'adulte surdoué

Existe-t-il un test pour les surdoués ? Quels sont leurs caractéristiques, leurs symptômes ? Qu’en est-il de l’amour ?

C’est à ces questions, et beaucoup d’autres, que tente de répondre Trop intelligent pour être heureux, le livre de Jeanne Siaud-Facchin. Il s’adresse plus particulièrement aux adultes et tente de répondre à toutes les questions qu’un surdoué, ou son entourage, peut se poser.

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Trop intelligent pour être heureux ? L'adulte surdoué

L’auteure : Jeanne Siaud-Facchin

Jeanne Siaud-Facchin est psychologue spécialiste des surdoués, qu’elle surnomme « zèbres ». Elle a créé le premier centre en France pour le diagnostic des surdoués, Cogito’Z.

Être surdoué, qu’est-ce que ça veut dire ?

Être surdoué signifie avant tout être intelligent différemment plutôt qu’être plus intelligent. Un surdoué ne réagit jamais comme tout le monde, parce que son cerveau ne fonctionne pas comme celui de tout le monde. Être surdoué implique également d’être très sensible, très émotif, très clairvoyant. Cette sensibilité exacerbée emplit en permanence ses pensées. Cette façon de réfléchir et cette réceptivité sont présentes en permanence. Il n’y a pas de bouton stop.

Les surdoués ont parfois des problèmes scolaires et peuvent avoir du mal à se construire. Bien loin de l’image de la personne à qui tout réussi, certains, blessés par des difficultés affectives ou dans l’ignorance de ce qu’il sont,  arrivent à l’âge adulte avec un pronostic sombre. C’est cet écart entre le vécu et le terme de surdoué qui leur fait dire : « Moi ? Surdoué ? Non !  »

Le cerveau des surdoués fonctionne très vite, dans tous les sens. Ce foisonnement d’idées en tous genres peut être difficile à canaliser.

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  • La vitesse de connexion est de 0.05 m/s plus rapide par point de QI supplémentaire. Ce qui donne un nombre d’informations traitées beaucoup plus important
  • D’ordinaire, les informations sont traitées dans une zone particulière du cerveau. Chez le surdoué, elles le sont dans plusieurs parties du cerveau, en même temps, sans hiérarchisation. De plus, quand il veut se concentrer sur une idée, elle est déjà loin et a été remplacée par des centaines d’autres. Pour finir, les informations sont associées à des émotions, toutes aussi nombreuses et qui passent à la même vitesse. C’est épuisant
  • L’inhibition latente permet de faire le tri dans les informations que l’on reçoit. Ce tri automatique ne fonctionne pas chez le surdoué, qui est obligé de le faire manuellement. Il devient donc compliqué de « se poser dans sa tête », de déterminer les informations importantes et de laisser les autres de côté
  • Pour pallier au trop plein d’informations, le surdoué peut se mettre en mode hyper-concentré. Ce mode de fonctionnement lui demande beaucoup d’énergie. Il va donc vite afin d’échapper aux parasites du cerveau. Dans un contexte riche en informations, notamment en informations émotionnelles, il se met en mode « off » et à l’air absent, ou de ne pas écouter. Ce qui peut lui être préjudiciable et agacer son entourage. Dans ces moments il faut répéter de nombreuses fois avant d’être entendu par un surdoué. Il risque alors de répondre sans entendre, ou à côté, ce qui peut être source de conflits, voire le faire passer pour un idiot

Le surdoué est dépendant du champ, ce qui veut dire qu’il lui est plus difficile de trouver une figure au milieu d’un enchevêtrement d’autres. Il lui est compliqué de différencier les informations utiles des autres, et donc d’avoir un traitement efficace et rapide des données. Ce phénomène est amplifié par la dimension et la charge affective présente. Il est plus efficace dans une tâche fermée, dans un contexte réduit. Dans une tâche ouverte il a tendance à se noyer dans les informations.

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C’est le cerveau droit qui est le plus activé chez les surdoués

Le cerveau droit est caractérisé par un traitement global des informations, une capacité de traitement de nombreuses informations simultanément, une intelligence intuitive et par association d’idées, une forte émotivité et une pensée qui sort du commun. C’est cette partie du cerveau qui est le plus activée chez le surdoué, ce qui implique un raisonnement en arborescence. Cela peut provoquer des problèmes à l’école tout d’abord, puis dans la société. Comment expliquer à l’enseignent qu’il a trouvé le bon résultat sans être capable d’expliquer le cheminement logique ? Il risque de passer pour un copieur, ou juste d’avoir eu de la chance. Ce fonctionnement s’explique par la vitesse de traitement de l’information qui la rend imperceptible à la conscience. De même, le surdoué voit les choses en image et doit les traduire par des mots. Ceci est particulièrement difficile pour deux raisons. Premièrement l’image va amener d’autres images. Pour répondre à la problématique de départ, il faut pourtant rester fixé sur cette image, ce qui lui est très difficile. Deuxièmement, il est compliqué de traduire en mots le brouhaha d’images et de sentiments qui le traverse.

Le surdoué peut aussi avoir des difficultés à discuter avec les autres, car il prend les mots au sens littéral et ne comprend pas l’implicite. On lui reproche souvent de jouer sur les mots, alors que pour lui c’est les autres qui le font constamment. Et la discussion se bloque. En outre, il absorbe les émotions et les ressentis de l’entourage. Il fonctionne comme une éponge et il lui est difficile de ne pas tout recevoir pour lui.

Il présente aussi souvent une hyperesthésie, c’est-à-dire que ses sens sont plus développés que chez les autres. Étant tout le temps stimulé de manière plus intense, il réagit plus fort à des petites choses. Le surdoué est souvent synesthète : il associe différents sens. Par exemple, il voit les mots de cette page en couleur, il voit des formes autour des gens qui parlent, à un goût salé en écoutant de la musique,…

Encore aujourd’hui, le surdoué est parfois perçu comme une personne plus douée que la moyenne. S’il est évident pour une majorité qu’avoir 30 points de QI en moins par rapport à la moyenne peut être un handicap, comment ne pas comprendre qu’avoir 30 point en plus l’est tout autant ?

Pourquoi est-il essentiel de s’intéresser à l’adulte surdoué ?

Le surdoué ne réagit pas comme tout le monde. De là à penser qu’il est fou, il n’y a qu’un pas. Le surdoué pense et raisonne différemment. Il a une sensibilité exacerbée, a besoin de savoirs et de contrôle, une lucidité qui ne lui laisse pas de repos. Il est souvent confondu avec le « brillant bosseur », celui qui est très intelligent, mais possède la même intelligence que tout le monde, celui qui s’adapte facilement et réussissent bien en société.

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Le surdoué ne pense pas comme tout le monde

De l’enfance à l’âge adulte : la difficile construction de soi

Le bébé surdoué scrute le monde qui l’entoure. Lorsqu’il se met à parler, il le fait presque couramment. Puis les questions fusent, sur tout, tout le temps. En particulier sur le sens de la vie, sur la mort, car il a peur. Il sent que les parents ne savent pas et ça lui fait peur.

Puis arrive l’heure de l’école. Comme le surdoué ne comprend pas l’implicite, il aura du mal à s’y acclimater. Il ne comprend pas ce qui est demandé. Par conséquent, il répond à côté, ou ne répond pas du tout. Lui se sent nul car les autres y arrivent. Il peut être taxé d’insolent ou encore de rebelle. Il peut être déçu de ne pas apprendre autant qu’il voudrait ou être brimé par les « Nous savons que tu sais » de ses enseignants. S’il n’arrive pas à faire ce qui est attendu de lui, la spirale de l’échec peut vite s’installer. Par ailleurs, les troubles d’apprentissage touchent également les jeunes surdoués. 10 % ont des difficultés d’attention et 25 % sont dyslexiques ou dyspraxiques (ils ont des problèmes d’organisation ou d’écriture). A l’école, lorsqu’on comprend ou travaille trop vite, on s’ennuie.
Les enfants surdoués posent des questions sur tout et tout le temps, ils repoussent toutes les limites, testent jusqu’au bout… Ils ne laissent pas un instant de répit à leurs parents, qui peuvent se sentir débordés. Cela aussi, l’enfant le ressent et se demande comment se construire sur des modèles qui ont l’air fragiles. Alors il le fait seul. De même, son hyperémotivité va le pousser à des colères incroyables ou des pleurs inconsolables. Élever un petit surdoué n’est donc pas de tout repos, pour les parents comme pour l’enfant.

Il est également difficile de se construire quand on pense en permanence. Le doute est permanent et faire des choix devient impossible.

En outre, comme le surdoué est conscient de tout ce qui l’entoure, il ne peut être heureux tant que tout le monde ne l’est pas. De plus, un sentiment de décalage peut rendre difficile le sentiment d’appartenance à un groupe, pourtant nécessaire pour se construire à l’adolescence.

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Exercice d’un test de QI

Se découvrir surdoué

Le surdoué doute de tout, et surtout de lui-même. C’est pourquoi il lui est difficile d’admettre ce qu’il est. S’il n’a pas été diagnostiqué lorsqu’il était enfant, il lui arrive fréquemment de l’être lorsque son enfant, ou un enfant de son entourage, l’est. Il est plutôt rare qu’il fasse le test de lui-même.

Le test le plus utilisé est le Weschler Adult Intelligence Scale, ou WAIS. Il mesure l’expression de l’intelligence et se passe de 16 à 89 ans.

Pour rappel, le QI moyen est de 100. Les surdoués ont plus de 129 de Qi et représentent 2 % de la population. Le test peut être faussé par l’anxiété ou la dépression par exemple, qui atténuent l’expression du potentiel de l’individu.

Une personnalité aux facettes inattendues

On peut retrouver chez les adultes diagnostiqués certains traits communs, que l’on peut classer en 3 groupes.

Les premiers acceptent les règles. Parmi eux, une partie ne veut pas se rebeller et n’a pas de grands espoirs, de grands projets. Ils optent pour une vie banale afin de ne pas trop souffrir. Ils ont des passages de dépression lorsqu’ils sont rattrapés par leur fonctionnement. Une autre partie est constituée de meneurs à l’énergie inépuisable. Ils veulent changer le monde et s’y emploient.

Les seconds refusent de se plier aux règles, sont toujours en colère et considèrent tout comme futile. On y trouve  également quelques précurseurs. D’autres entrent et sortent du cadre, qui ne les satisfait pas mais auquel ils reconnaissent des avantages.

Les derniers n’ont pas de cadre du tout, ni à l’extérieur et sont souvent en rupture sociale, ni à l’intérieur et sont désabusés, aigris.

Pour tous, l’envie d’aider le monde est présente, même lorsqu’elle n’est pas évoquée. Lié à la connaissance de ses limites propres, cela provoque le sentiment de ne jamais pouvoir réussir sa vie.
Le surdoué est aussi crédule. Il s’émerveille de petites choses et se plaint de tout car il pense qu’il n’est pas responsable de ce qui lui arrive. Il est hypermature,  c’est-à-dire qu’il peut s’adapter à tout ce que la personne en face attend de lui. En outre, il prend ses décisions en fonction du présent mais aussi du passé et du futur, et encore de l’ailleurs. Sa vie est donc lié au monde.

De la difficulté d’être un adulte surdoué

Le surdoué est extrêmement lucide, sans répits. Il réfléchit en permanence sur des problèmes anodins, est envahi par une émotion qui est négligeable pour les autres. De même, pour admettre quelque chose comme exact, il doit d’abord la passer au crible. Et quand on perçoit les limites de tout, on perçoit également ses propres limites. Ainsi, le surdoué se juge, en permanence.

Le surdoué vit également dans la peur, principalement de ses pensées, mais aussi des autres dont il se sait différent et de la vie qu’il ne peut pas maîtriser. Une partie d’entre eux risque de devenir agoraphobe. Cela peut également se transformer en perfectionnisme : si une chose n’est pas parfaite elle ne vaut pas le coup de s’y pencher. Ceci peut entrainer une stagnation. Il lui est également difficile de trouver quelqu’un qui lui apprenne, qu’il juge compétent. Il se sent souvent seul, en avance sur les autres, enseignants compris.
Le surdoué a aussi honte de ne pas être comme tout le monde, ou d’avoir compris ce qu’il n’aurait pas dû. Il est également un insatisfait chronique et s’ennuie : comment cela ne pourrait ne pas être quand on sait ce que l’autre va dire avant qu’il ait fini sa phrase ? Pour combattre l’ennui, il va alors enchaîner les projets, voire en gérer plusieurs de front. Cela peut aussi s’appliquer à sa vie amoureuse.

La charge émotionnelle peut être dure à vivre. Pour se protéger, le surdoué peut alors essayer de ne plus rien ressentir. Par ailleurs, il se sent en décalage avec les autres et toujours seul. Les relations avec autrui sont difficiles. Pourtant, il s’engage à fond et considère la confiance comme sacrée. Mais pour lui, les relations sont truffées de trahisons. Cela vient souvent de choses dont l’autre n’a même pas conscience, comme un mot mal choisi. Au bout d’un certain temps, il va finir par ne plus faire confiance. Il se méfie de l’inconnu et dans le même temps, a tellement envie de croire à la vraie confiance qu’il va mettre énormément d’espoir dans toute nouvelle relation. Lorsqu’une dispute éclate dans un couple par exemple, le surdoué n’attend qu’une chose : des retrouvailles passionnées. En outre, il est vital pour lui que quelqu’un compte sur lui.

De plus, il ne comprend pas le monde et inversement, le monde ne le comprend pas. Il passe d’ailleurs souvent pour un imbécile. Afin de bloquer le flot incessant de pensées qui traversent son esprit, il peut alors devenir rigide. Le risque là est de passer pour une personne froide, alors qu’il est au contraire très sensible et cherche à s’en protéger. Il peut aussi stopper tout d’un coup : arrêter au milieu d’une phrase, d’une conversation, d’un mouvement… ou avoir le regard fixe. Il ne réalise pas d’avoir interrompu quelque chose et ne se rend pas compte du temps qui passe. Cela peut être déstabilisant pour la personne en face. Le surdoué peut également avoir l’impression de se voir agir, comme dans un film, et ne se sent pas vivre sa vie. De plus, il anticipe tout et ne peut pas vivre dans le présent.

Du côté des femmes

Les femmes surdoués intimident facilement les gens, leur font peur, sans même s’en rendre compte. Elles s’adaptent plus facilement mais sont plus sensibles et semblent plus facilement froides que les hommes.

Une maman surdouée pense que son enfant est comme les autres et ne comprend pas lorsqu’on s’étonne de sa précocité. Et si à l’école les choses vont mal, elles peuvent déraper aussi rapidement à la maison. Un enfant avec un comportement singulier n’est peut-être pas malade ou mal élevé, il est peut-être juste singulier. Si ses agissements sont différents c’est éventuellement parce qu’il pense différemment.

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Qu’en est-il du surdoué en couple ?

Les couples  : qui se ressemblent s’assemble ?

Les surdoués s’attachent souvent à d’autres surdoués. En amitié comme en amour. Si on se fait diagnostiquer adulte, il est fréquent que l’on découvre que son conjoint est également surdoué.

Et ceux qui vont bien ?

Les adultes surdoués qui vont bien consultent peu un psy. Par contre, des enfants diagnostiqués qu’on voit grandir, il y en a. Pour les aider à devenir heureux, quelques points sont nécessaires. Comme un environnement bienveillant, rassurant, afin de calmer les angoisses engendrées par sa lucidité. Pour éviter les difficultés scolaires, il peut être bon de comprendre que l’on réfléchit différemment et que non, ce n’est pas une forme de bêtise mais une ressource inestimable. Les incompréhensions répétées peuvent elles aussi amener à une compréhension plus grande des choses. On veillera également à ne pas avoir d’attente démesurée vis-à-vis du surdoué. Pour la répétition des injustices, on peut essayer de les accepter et de les combattre. Et pour parer à l’exclusion sociale, on peut essayer d’apprendre à s’aimer soi-même, puis les autres. On peut aider le surdoué à intégrer ses émotions et les apprécier pour qu’il ne les étouffe pas. Pour combattre les vexations, on peut lui apprendre que cela vient d’une peur de ne pas être aimé et à faire la différence entre ce qui est dit et ce qu’on entend. Pour éviter l’analyse permanente de tout ce qui se passe, on peut se rapprocher de ses émotions. Un surdoué a également besoin d’être vraiment compris par son entourage, d’être valorisé et d’être accompagné.

Comment faire pour aller bien ?

Le surdoué peut changer d’état d’esprit en un clin d’œil. Cette capacité est utile pour rebondir, lorsque les choses ne vont pas. Un regard aiguisé sur sa personne permet de se rendre compte lorsque l’on fait des erreurs et d’en tirer profit. De même, on peut garder en mémoire les jolies choses pour quand ça ne va pas. Et s’échapper par la pensée. L’intelligence peut également être utilisée pour avancer, reculer, faire le zoom… Le Script-mind consiste à noter tout ce qui passe par la tête à propos d’un sujet défini. On note les idées sur un feuillet différent en fonction du thème. Cela permet de ne pas voir les idées s’envoler et être perdues, comme cela arrive si souvent aux surdoués. L’hyperesthésie, quant à elle, peut être utilisée pour percevoir du beau là où les autres ne le voient pas. Et la créativité, de même que la pensée divergente ou l’intuition, de trouver des solutions dans des situations qui paraissent bloquées aux autres.

Quand rien ne va plus

Le surdoué peut soit se sentir différent et donc avoir une image de lui négative, soit ne pas le remarquer mais ne jamais comprendre certaines réactions ou comportements. Même s’il arrive à trouver une place, les doutes sont toujours présents. Le surdoué va alors essayer de se défendre contre son mode de fonctionnement, en intellectualisant tout, en tuant ses émotions ou en employant l’humour. Il peut aussi se couper -au moins partiellement- du monde, de la société, ou tenter l’oubli et l’abrutissement dans les drogues. Il peut aussi être diagnostiqué à tort schizophrène, bipolaire ou borderline.

Penser différemment est une chance

Conclusion

Le surdoué se sent souvent différent des autres. Si les risques d’aller mal sont nombreux, il possède en lui les ressources pour trouver une solution là où la plupart des autres ne verraient qu’une voie sans issue.

Trop intelligent pour être heureux ? L’adulte surdoué, Jeanne Siaud-Facchin, 320 p., ed. Odile Jacob

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FAQ

Quel est le comportement amoureux des adultes surdoués ?

Les adultes surdoués peuvent avoir un comportement amoureux complexe, souvent caractérisé par une grande intensité émotionnelle et une forte sensibilité. Ils peuvent être très investis dans leurs relations amoureuses mais aussi avoir du mal à gérer les conflits et la frustration.

Certains peuvent être perfectionnistes et exiger beaucoup de leur partenaire, tandis que d'autres peuvent souffrir d'une certaine forme de distanciation affective. En fin de compte, il n'existe pas de comportement amoureux typique chez les adultes surdoués, chacun étant unique dans sa manière d'aimer et de vivre ses relations.

Est-ce possible qu'un adulte surdoué ne soit pas diagnostiqué ?

Oui, il est tout à fait possible qu'un adulte surdoué ne soit pas diagnostiqué. En effet, de nombreux adultes surdoués passent inaperçus car ils ont appris à compenser leurs capacités intellectuelles supérieures au fil du temps. De plus, la surdouance peut être mal comprise ou sous-estimée par les professionnels de santé et l'entourage.

Par conséquent, certains adultes surdoués peuvent vivre toute leur vie sans jamais être diagnostiqués.

Existe-t-il une tendance particulière dans le comportement amoureux des adultes surdoués non diagnostiqués ?

Il n'existe pas de tendance spécifique dans le comportement amoureux des adultes surdoués non diagnostiqués. Chaque individu est unique et donc ses attitudes envers l'amour peuvent varier.

Cependant, certains traits communs chez les surdoués, comme la sensibilité accrue ou la recherche constante de stimulations intellectuelles, pourraient influencer leur manière d'aimer. Il est important de se rappeler que chaque personne est différente et qu'il ne faut pas généraliser.